
SONIA
RUGRAFF
Comédienne / Danseuse
Articles de danse
Une jeune danseuse de 23 ans, d'origine alsacienne, qui ne vit que pour le spectacle. Sonia Rugraff est dans la Revue depuis 3 ans. Entre autres...
Revue. « J'avais fait un casting sur Paris en 2004, pour être apprentie puis pro dans le milieu de la danse. Actuellement, la Revue, c'est 64 dates, plus trois semaines de tournée en novembre et décembre, et 10 à 15 dates au Pâtis. J'y danse essentiellement, avec un peu de comédie. Mais pas uniquement. Je prends également des cours d'art dramatique au conservatoire, en 2e année. »Basket. « En parallèle, je suis avec une troupe, La Joie de vivre, qui danse aux matchs du MSB et fait des animations dans des soirées avec orchestre. L'anecdote, c'est qu'à Obernai, j'étais en classe au collège avec Yannick Bokolo. On était de la même bande de copains. C'était marrant de se retrouver aux matchs ici. Lui sur le terrain, moi à danser. »Sonia brûle les planches. « J'ai grandi en Alsace, à Obernai. Je danse depuis l'âge de 3 ans, d'abord dans une école privée. En 4e, je prenais le train pour Strasbourg afin d'aller dans une bonne école. Puis j'ai, par exemple, accompagné un petit groupe de filles qui ont réussi à monter à Paris pour Graine de Star. J'ai participé aux Ballets du Rhin à 15 ans, à l'Opéra de Strasbourg ! Auquel j'ai failli mettre le feu en laissant malencontreusement brûler ma serviette sur un spot. Surtout que c'est un des derniers à être construit en bois... À 17 ans, je suis partie à Lyon, en sport étude danse, puis Bac S à Villeurbanne. C'était rigolo de me retrouver au milieu de footeux et de rugbymen. À 18 ans je suis montée à Paris pour l'Académie Internationale de Danse. J'ai travaillé aussi avec Jérôme Savary à l'Opéra Comique. Quelqu'un d'exigent mais l'endroit était sympa. »Le Mans. « Les débuts étaient difficiles car j'étais tout le temps entre Le Mans et Paris. Mais le premier week-end, j'ai rencontré mon chéri qui est chanteur dans la Revue. Ici, les gens sont beaucoup plus ouverts qu'en Alsace. Et puis, à La Flambée, le cadre est familial et chaleureux. »Tous les arts de la scène. « Je souhaite continuer dans la danse, tout en sachant que les carrières sont courtes. C'est pour ça aussi que je fais du théâtre, qui est une vraie passion. J'ai d'ailleurs un petit projet de tournage avec Canal +. Je chante aussi un peu au Conservatoire. Ce qui est vraiment sympa, c'est que la Revue permet de concilier la danse, le chant et la comédie, car elle inclut l'afro-jazz, comme des choses plus classiques, du music-hall, mais aussi ma passion des costumes, certainement parce que ma maman est couturière. En tout cas, l'an prochain, je devrais continuer la Flambée ».
Dancing Box
Par la Keatbeck Cie et Supernova Project
Chorégraphie: K Goldstein
avec: Rossella Cecili, Christopher Lopez, Lilit Vardanyan...
Chargée de diffusion: Sonia Rugraff
Imaginez. Nous vivons dans une société où il n'y a plus d'émotions. Pour y remédier, le gouvernement subventionne l'ouverture d'un laboratoire d'études sur le virus Emotions, dirigé par la chercheuse Eva Newton. De dcouvertes en avancées concrètes, Eva Newton s'injecte son remède Amygdala-01 et devient la première femme à ressentir des émotions artificielles. Une découverte essentielle qui l'amène à créer la Dancing Box, un stimulateur d'émotions grâce à la découverte de flux sensibles, émis par notre corps, qui conversent entre eux...
Un spectacle où les arts se métissent et donnent au spectateur le pouvoir d'être acteur... »
(Trax Magazine, juillet-août 2012)
http://theatre95.com/site/wp-content/uploads/2013/07/programme_les_decales.pdf
Articles de théâtre
OFF 2011 : UN ELECTRE NOVATEUR ET INSPIRÉ…
Posted by eleonorzastavia on 16 juillet 2011 · 2 commentaires
VU : Electre / Cie Théâtre de l’Enfumeraie / Présence Pasteur / 22h30.
L’Electre que nous propose le théâtre de l’Enfumeraie, maîtrisé et novateur, propose une lecture complète du mythe d’Electre. la scénographie inspirée, les costumes magnifiques et les huit comédiennes en parfaite connivence concourent à un objet séduisant et particulièrement abouti.
Cet Electre-là renoue avec les origines du théâtre antique, en mêlant théâtre, chant, danse et musique. Un chœur, de vierges ou d’Erinyes selon le masque, scande autour d’Electre l’histoire du meurtre de son père par sa mère Clytemnestre et son amant, Egisthe.
Semblables aux démons qui habitent la jeune fille assoiffée de vengeance, ces femmes l’entourent, l’encouragent, la menacent. Le texte devient partition quand il donne à entendre ses modulations diverses sur un seul rythme. Sans cesse en interaction, ces femmes sont semblables aux membres d’un même corps, articulé par leur soin.
Les changements de rôles sont aussi fluides que l’ouverture des portes du palais à la japonaise, dont la transparence des battants permet de jouer avec les ombres et de démultiplier les personnages de cette tragédie avec grâce et précision.
La musique et le chant viennent soutenir les moments d’intensité dramatique, accompagnant Electre dans son deuil. C’est Oreste qu’elle attend pour venger son père, c’est en lui que sont placés tous ses espoirs et qui seul peut mettre fin à ses gémissements, à son incapacité de vivre dans le palais de la mère régicide et adultère.
Electre est tiraillée entre l’amour d’un père et la haine d’une mère, son mal-être ne peut se résoudre que dans les retrouvailles avec le frère, et dans le meurtre de celle qui a tué. Là seulement, une vie nouvelle pourra être envisagée. Le choeur sert sa quête identitaire et lui donne une portée plus large.
La performance rend hommage au mythe à travers un florilège de textes (Sophocle et Hofmannsthal essentiellement) et d’influences. L’histoire d’Electre est ainsi restituée dans toute son universalité. Une version pertinente du mythe et un objet théâtral d’excellente tenue.
Floriane Toussaint
http://lebruitduoff.com/2011/07/16/off-2011-un-electre-novateur-et-inspire/
Retour
« Electre » d’après Hofmannsthal et Sophocle par le Théâtre de l’Enfumeraie
Le décor inspire et séduit dès l’entrée, les costumes sont magnifiques et les huit comédiennes sont en parfaite harmonie. Le spectacle que nous propose le théâtre de l’Enfumeraie, très abouti et très novateur, propose une lecture complète du mythe d’Electre.
La représentation renoue avec le théâtre antique en alliant théâtre, chant, danse et musique. Un chœur, de vierges ou d’Erinyes selon le masque, scande autour d’Electre l’histoire du meurtre de son père par sa mère Clytemnestre et son amant, Egisthe.
Semblables aux démons qui habitent la jeune fille assoiffée de vengeance, des femmes l’entourent, l’encouragent, la menacent. Le texte devient partition quand les phrases font entendre plusieurs modulations et un seul rythme. Sans cesse en interaction, ces femmes sont semblables aux membres d’un même corps, articulé par leurs soins.
Les changements de rôles sont aussi fluides que l’ouverture des portes du palais à la japonaise, dont la transparence des battants permet de jouer avec les ombres et de démultiplier les personnages de cette tragédie avec grâce et précision.
La musique et le chant viennent soutenir les moments d’intensité dramatique et accompagnent Electre dans son deuil. C’est Oreste qu’elle attend pour venger son père, c’est en lui que sont placés tous ses espoirs et qui seul peut mettre fin à ses gémissements, à son incapacité de vivre dans le palais de la mère régicide et adultère.
Electre est tiraillée entre l’amour d’un père et la haine d’une mère, son mal-être ne peut se résoudre que dans les retrouvailles avec le frère et dans le meurtre de celle qui a tué. Là seulement, une nouvelle vie pourra être envisagée. Le chœur sert sa quête identitaire et lui donne une portée plus large.
La performance rend hommage au mythe dans le mélange des textes (Sophocle et Hofmannsthal essentiellement) et des influences. L’histoire d’Electre est rendue à son universalité, c’est une réussite !
F.
Retour
Électre
Création 2009
La Castelorienne, Château du Loire
Par le Théâtre de l'Enfumeraie
C’est une jeune fille qui est au centre de la pièce. La place des femmes et leurs relations sont un sujet majeur de cet épisode de l’histoire des Atrides. Le conflit d’ Électre et de sa mère, le thème de la jeune fille et de la mort, l’amour du père (et du frère) sont des forces qui traversent cette œuvre et ont donné à ce mythe son intemporalité. Trois siècles après Eschyle, Électre nous fascine encore et reste un mystère qu’il faut percer…
"Electre" au Théâtre du Lierre
Electre, d’après Sophocle (Vème s. avt JC) et Hofmannsthal (1904)Mise en scène de Pascal LarueTraduction et adaptation : Eleonora RossiCréation 2009 au théâtre de Chaoué (Allones) par la compagnie Théâtre de l’EnfumeraieAu Théâtre du Lierre, Paris XIIIème, du 2 au 6 mars 2011 L’Electre présentée par Pascal Larue est de ces mises en scène qui refusent de rapprocher l’univers tragique grec du public actuel en le transposant dans le monde contemporain, et privilégient au contraire le maintien d’un écart où se lit l’étrangeté d’un genre ancien doté de ses codes singuliers et d’une dimension sacrée. Bien en phase avec la ligne artistique du Théâtre du Lierre qui reçoit la troupe de l’Enfumeraie, et en accord avec les notes de mise en scène de Hofmannsthal qui refusait lui aussi toute adaptation moderne comme toute reconstitution à l’antique, P. Larue a choisi de faire évoluer ses personnages dans un décor japonisant. Les trois murs de scène sont ainsi longés par trois pontons, tandis qu’au fond se dresse le palais-pagode des rois de Mycènes dont la façade semi-transparente diffuse, plus ou moins intensément au cours de la pièce, cette lumière « rouge comme le sang » qui était l’un des éléments structurants de la mise en scène envisagée par l’auteur autrichien.
Si l’adaptation proposée est sans doute plus fidèle à la pièce d’Hofmannsthal qu’à celle de Sophocle (dont disparaissent en particulier le prologue, le fameux récit de la pseudo-mort d’Oreste aux jeux pythiques, et la ruse déployée autour de la fausse urne funéraire supposée contenir les cendres du héros), elle conserve cependant le chœur, pilier du genre tragique grec. Grâce à un véritable travail chorégraphique et vocal, la mise en scène est ainsi en mesure de restituer pleinement la dimension collective, à la fois sociale et rituelle de la tragédie grecque, ainsi que de la rendre à sa dimension de spectacle total. C’est d’ailleurs sur l’entrée du chœur en une procession rituelle qui répète les funérailles d’Agamemnon, ce moment fondateur où le temps s’est arrêté, que s’ouvre la pièce. Revêtus de longues robes colorées (japonisantes également), et de demi-masques, les choreutes déposent en chantant, dans une jarre-tombeau, le masque funéraire du roi, inspiré du fameux masque d’Agamemnon de Mycènes, puis se livrent à une danse sacrée accompagnée de chants proférés dans une langue étrange (le japonais ?), et rythmés par la musique d’un violoncelle joué sur scène.
Lorsque le chant choral s’interrompt, c’est la mélopée d’Electre qui lui succède, des paroles terribles répétées en boucle sur l’air innocent d’une comptine enfantine : « mon papa est mort, il est raide mort / y’en a plus que deux qui tueront leur mère / y’en a plus que deux qui sont vigoureux ». Electre, dans sa tunique courte d’Artémis chasseresse, avec son regard hagard et ses traits sauvages, est à la fois l’éternelle vierge de Sophocle figée à l’âge de jeune fille, dans le temps du deuil et l’attente de la revanche, et la névrosée post freudienne de Hofmannsthal, morte-vivante mue par son obsession vengeresse, une pulsion de mort destructrice et auto-destructrice. Comme le chœur, son allié naturel, Electre danse (c’est là aussi un trait emprunté à Hofmannsthal), mais d’une danse endiablée, de possédée. Performance quasi-magique qui invoque le surgissement de la vengeance, envoûtante et terrifiante prestation, la danse d’Electre, à la fin, se fait célébration de la vengeance accomplie, gestuelle de plus en plus désarticulée et spasmodique, agonie dansée à laquelle l’héroïne, vidée des forces vitales qui ne faisaient qu’un avec sa haine désormais assouvie, succombe. Danse de la mort, la danse d’Electre est astucieusement contrebalancée, dans cette mise en scène, par une danse de Chrysothémis, sa sœur, qui incarne au contraire la pulsion de vie et les forces de l’érôs. Gracieuses évolutions, que celles de Chrysothémis, toutes en petits pas mesurés et en mouvements ondulants des bras : traduction chorégraphique de l’harmonie classique grecque que le long péplos immaculé de jeune fille incarne également face à la démesure tragique et inhumaine de sa sœur.
A ce premier ensemble constitué par Electre, Chrysothémis et le chœur, s’oppose un second, formé par Clytemnestre et ses femmes. L’une des plus grandes réussites de cette mise en scène est en effet sans doute d’avoir récupéré le groupe des servantes hostiles à Electre introduit par Hofmannsthal dans la première scène de sa pièce, pour en faire une sorte de chœur secondaire, contrepoint du chœur tragique de Sophocle allié à l’héroïne. Le « chœur » des servantes (d’ailleurs joué, sans les masques, par les mêmes actrices qui composaient le chœur principal) ne chante pas, ne danse pas : il raille, médit, et glousse. Bien plus –et c’est là qu’intervient le génie du metteur en scène-, ce second chœur, littéralement, fait corps avec Clytemnestre. Lorsque les portes du palais s’ouvrent pour laisser apparaître, juchée sur son trône, la reine, figée, raidie dans la gaine de sa robe noire incrustée de pierres magiques et de talismans, celle-ci se trouve entourée de ses servantes qui l’assistent dans chacun de ses mouvements. Peu à peu, leurs bras l’enserrent, leurs bouches se mettent à accompagner les paroles de la reine, jusqu’à la métamorphoser en une sorte de monstre féminin, de déesse hindoue à la fois terrifiante et grotesque. Une fois portée par ses servantes dans l’espace de jeu central où elle fait face à sa fille, Clytemnestre redevient la névrotique-hystérique d’Hofmannsthal, semi-paralytique terrorisée par ses angoisses nocturnes et sa mauvaise conscience, appuyée sur son sceptre paré de grigris- un personnage dont les intonations haut perchées et artificielles, ici, font un être passablement ridicule, auquel le public ne ménage pas ses éclats de rire.
Le personnage d’Oreste, dont le retour cristallise l’angoisse ou l’espérance des autres personnages, n’a pas non plus été négligé par l’inventivité créatrice de cette mise en scène. Le héros, qui n’apparaît, comme chez Hofmannsthal, que pour une brève scène de reconnaissance avec sa sœur avant le meurtre, est représenté sous la forme d’une marionnette humaine masquée, mue par les baguettes de « marionnettistes » qui l’entourent. Ses gestes, mécaniques et stylisés, sont accompagnés de la voix d’une actrice, agenouillée au fond de la scène, qui récite son rôle. Ce recours à l’art traditionnel des marionnettes asiatiques, en harmonie avec la scénographie de la pièce, permet de rendre très astucieusement le caractère « à part » du personnage d’Oreste. Un personnage mu par le dieu Apollon chez Sophocle, par une volonté indéfectible chez Hofmannsthal, un personnage sans passions à mille lieues des souffrances et rancœurs de sa sœur, une simple force agissante qui n’entre en scène que pour remplir sa mission. Un personnage quasi épique qui surgit pour accomplir une vengeance qui ne fait pas problème, un meurtre « sans restes » (Florence Dupont) qui ne laisse derrière lui ni remords ni règlement judiciaire. Or, c’est justement sur ce point que l’adaptation proposée par P. Larue et E. Rossi, peut, dans son dénouement, porter à controverse. A l’habile tissage des textes de Sophocle et Hofmannsthal, cette nouvelle adaptation ajoute en effet, à la toute fin, une conclusion inspirée des Euménides d’Eschyle, et prononcée (toujours à travers la voix de l’actrice qui le double) par Oreste. Certes, une telle conclusion ajoute une dimension étiologique et judiciaire à l’histoire d’un meurtre qui, chez le poète grec comme chez le dramaturge autrichien était close sur elle-même, la vengeance, dans les deux cas, étant à elle-même sa propre fin. Avant d’en conclure trop vite au contresens, il faut cependant tenir compte du fait qu’un tel dénouement est tout à fait cohérent avec la logique interne de la mise en scène, et en particulier avec sa représentation d’Oreste comme héros surgi de la tradition, ordonnateur, et, en un certain sens, civilisateur. Au moment où Electre, représentante de la force des passions féminines incontrôlables, git sous les yeux du public, désormais hors-jeu, s’établit un ordre nouveau, patriarcal, stable et rationnel.
Au sortir de cette représentation remarquable par l’ingénieuse combinaison qu’il a su faire de deux textes, de deux lectures du mythe, de deux univers culturels, de deux esthétiques théâtrales distants de plus de 23 siècles, ainsi que par une créativité scénique incroyablement féconde, une inquiétude vient cependant ternir le plaisir du spectacle. Le Théâtre du Lierre, dont la compagnie, dirigée par Farid Paya (également directeur du théâtre) concentre ses recherches depuis des années sur le théâtre antique, va fermer ses portes début juillet, et aucune solution à ce jour n’a été proposée pour le reloger. Espérons que sa troupe, ainsi que les compagnies, comme celle de l’Enfumeraie, que Le Lierre avait coutume d’accueillir, retrouveront bien vite un nouvel espace d’expression pour continuer à proposer un théâtre antique exigeant et inventif, tel qu’il fait souvent cruellement défaut sur les grandes scènes parisiennes...
Sorayya
http://univers-universitaire.blogspot.fr/2011/03/electre-au-theatre-du-lierre.html
“L’île des esclaves” de MARIVAUX
(reportage d’Antoine TISON et Doriane GOUPIL)
Cette semaine, la troupe du Théâtre du Zouave, jeune compagnie professionnelle crée en 2005 au Mans et dirigée par Laurent Péan est revenue au Lycée Le Mans Sud. Après nous avoir présenté La Veillée en 2006 et Cyrano de Bergerac en 2007, elle s'installe cette année à l'amphithéâtre pour deux représentations de L'île des esclaves de Marivaux.
Cette comédie en prose et en un acte, composée de 11 scènes fut jouée pour la première fois en 1725. Elle met en scène des valets, Arlequin et Cléanthis, et des maîtres, Iphicrate et Euphrosine qui, au Ve siècle avant JC, échouent sur une île habitée par des esclaves révoltés où les maîtres doivent échanger leur rôle avec leurs valets.
La mise en scène imaginée et proposée par Laurent Péan reprend le texte original de Marivaux mais déplace l'action dans le temps pour actualiser la pièce qui se présente alors comme une parodie d'une émission de télé-réalité, sur la chaîne TDZ. Le jeu se compose de quatre candidats, deux maîtres, et leurs valets qui doivent échanger leurs conditions, et s'affronter dans différentes épreuves. Fourberies, alliances et mesquineries sont au programme de cette aventure, mais Trivellin gouverneur de l'île veille au bon déroulement du jeu. La joyeuse compagnie s'amuse sur scène et réjouït même le jeune public.
Distribution:Margot Charon (Cléanthis), Sonia Rugraff (Euphrosine), Didier Ledus (Iphicrate), Laurent Péan (Arlequin),Tomas Reyes (Trivelin)